Ode à l’amitié

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi"( Montaigne) ( émission la question Philo, sur France Inter, qu'est ce qu'un(e) véritable ami(e) 5mns) En substance... un(e) ami(e), c'est... ... quelqu'un qui vous rend meilleur, qui vous révèle à vous même, en vous apportant bien plus que du positif, par les effets négatifs qu'il a sur... Lire la Suite →

Voir

J'apprends à voir. Je ne sais pas à quoi cela tient, mais tout pénètre plus profondément en moi, sans s'arrêter à l'endroit où d'ordinaire tout s'achevait. J'ai un intérieur, que j'ignorais. Tout y entre désormais. Je ne sais pas ce qui s'y passe. (1991 : 23) Ich lerne sehen. Ich weiß nicht, woran es liegt,... Lire la Suite →

Du sens du vide

Un jour viendra où une main de lumière heurtera le bois du cœur, avec une telle insistance que je ne pourrai faire autrement que me lever, et ouvrir. A la question qui me sera alors posée, je ne saurai pas répondre, sinon par un sourire : je n'ai rien fait de ma vie. Je l'ai... Lire la Suite →

Il faut savoir

Premier tableau depuis des mois. Je l'ai intitulé : Le Renouveau. Ma main toujours douloureuse se réadapte, j'ai repris aussi mon stylo, prudemment et avec sagesse. C'est difficile pour moi, car les projets mijotent ou plutôt bouillonnent. Avec le printemps peut-être. On verra bien. Dans ce temps de repli et de très très longue solitude... Lire la Suite →

Dépression, illusion, rêve ultime

"Pour moi la littérature commence à m'être désagréable fortement. Je trouve cela tout bonnement impossible et comme avec l'âge le goût augmente et que l'imagination décroît, " c'est atroce ". A mesure qu'on perd de ses plumes on veut voler plus haut." Flaubert, Correspondances "écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions... Lire la Suite →

Invitation à la beauté

Extraits du livre de Sylvain Tesson « Petit traité de l’immensité du monde ». « Jusqu’à un certain jour où le ciel s’embrunit, je voyageais pour rencontrer les hommes. A ceux qui demandaient une raison à mes brusques départs, je décrivais l’humanisme -cet élan sentimental qui nous porte vers nos semblables- comme présidant à tout... Lire la Suite →

Lectures de l’arbre

Dessin pastel format A5 Découpé dans la blancheur du ciel, l’arbre frissonne. Sous la voûte céleste, tu as rejoint la flambée du soir entre tes doigts écartés, tendus dans le crépuscule. À contre-jour, dans l’étau des secondes, l’arbre est devant toi, antre obscur traversé d’ombres claires. Tout flotte autour, le feuillage maintenant bleui par la... Lire la Suite →

Tendre est la nuit

"On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer jusqu'à n'être plus qu'une pointe d'épingle. Elles demeurent des blessures. Il faudrait plutôt comparer la... Lire la Suite →

La tempête

"L'enfer est vide, tous les démons sont ici"La tempête, Shakespeare "Il y a dans notre vie des matins privilégiés où l'avertissement nous parvient, où dès l'éveil résonne pour nous, à travers une flânerie désoeuvrée qui se prolonge, une note plus grave, comme on s'attarde, le coeur brouillé, à manier un à un les objets familiers... Lire la Suite →

Brèches

Derrière les perspectives terrifiantes qui s'ouvrent à l'humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d'être mené.Ce n'est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l'ordre de choisir définitivement entre l'enfer et la raison.Albert Camus

Brûlure de la douceur

"Il n'y a, à mes yeux, de grandeur que dans la douceur..." Simone Weil. Il n'est pas toujours doux de vivre. Mais la sensation d'exister appelle la douceur. La douceur ressemble à un vœu d'enfant . A cette promesse chuchotée : je serai toujours près de toi....La violence qui fait échouer la douceur vient avouer... Lire la Suite →

War in my mind, Les portes de la sensation

"...moi je travaille sur l’inavouable, pas sur l’illisible, mais sur l’irracontable ". "L’art finit toujours par dire la vérité ». « Je ne suis que ça, vulnérabilité et destruction. Les artistes ressemblent à leur œuvre ». Dado, à propos de sa peinture ( cf mon article précédent) Detail Détail Acrylique et encre sur papier, 30x40,... Lire la Suite →

Via con me

C’était un jour de grand vent, la plage était déserte. Samuel était assis dans les dunes, silencieux et pensif, il observait. Sur les bords de la lagune, elle marchait vers lui, une main tenant sa robe qui virevoltait et l’autre son chapeau pris dans les assauts du vent. Elle regardait au loin, les yeux plissés... Lire la Suite →

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