Pour sa 2e édition, le Festival Littérature de Haute Provence, créé par la librairie Le Bleuet invitait André Markovitz, et Andreï Kourkov pour parler de la guerre et du roman Les Abeilles grises qui m'avait tant marqué à sa parution en 2019 alors que la guerre dans le Dombass frappait déjà depuis 2014. J'ai beaucoup... Lire la Suite →
Feu
Le temps est un feu qui me dévore mais je suis le feu.Borges Acrylique30x40
du soleil vert au jardin
Il n'y a, l'instant d'un glissement, que cette lumière indéfinissable, cette ombre du cerisier, du pin, du cyprès, du bambou. Cette ombre sur le rideau : comme elle est claire ! Ici la mesure ne s'évanouit pas dans des pesées mercantiles, elle est autre. Mesure ? Démesure ? Il n'y a plus de nom. Il... Lire la Suite →
pendant que les champs brûlent
https://youtu.be/NTVvmCAEg3A Des arbres se penchentC'est plus fort, plus fort que toutAccrochée aux branchesL'air me semble encore trop douxDans l'herbe écrasée, à compter mes regretsAllumette craquée et tout part en fuméePendant que les champs brûlentJ'attends que mes larmes viennentEt quand la plaine onduleQue jamais rien ne m'atteigneCe soir-là on s'est embrassés sans se parlerAutour de nous,... Lire la Suite →
Inspirations
Marilyse Leroux semble très inspirée par cette toile qui lui a tapé dans l'oeil. On aime ❤️
Grande mer
Le soir venu, sous le ciel qui verdit et recule, la mer, si calme pourtant, s'apaise encore. De courtes vagues soufflent une buée d'écume sur la grève tiède. Les oiseaux de mer ont disparu. Il ne reste qu'un espace, offert au voyage immobile.Certaines nuits dont la douceur se prolonge, oui cela aide à mourir de... Lire la Suite →
lac sous la brume
https://mjdesvignes.fr/2017/02/16/le-voyage-dhiver-perec/ « cette brume insensée où s’agitent des ombres, comment pourrais je l’éclaircir ? » QueneauLes voyez-vous ces ombres sortant du lac ? Qui a lu Le Voyage d'hiver de Pérec ? Cette très courte nouvelle, complexe à souhait, a fait couler beaucoup d'encre et ne pouvait que me fasciner déjà, il y a de... Lire la Suite →
Vivre c’est souvent se quitter, Mourir, c’est se rejoindre
Je sais bien que l'heure est aux voeux et que nous appelons tous la lumière partout, j'avais besoin de rassembler, pour ceux de ma famille Cino , Porcu , Desvignes et proches en particulier qui n'ont pu y assister, cet ensemble pour un dernier adieu à ma ( notre) mère.Il n'a, je crois, rien de... Lire la Suite →
on ne remonte pas le cours d’un fleuve
Ces mots sont ceux que j'ai écrits après ma lecture de Une mère, le cri retenu de Pierre Perrin : C’est une mère, mais c’est toutes les mères qui sont ici convoquées, dans l’ignorance de la femme qu’elles sont souvent aux yeux de leurs enfants, de l’oubli de cette vie qu’elles arpentent elles aussi parfois... Lire la Suite →
PARUTION DU TOME 2 ELDERIC ET LE LIVRE DES MONDES
Et un premier article : (cliquer sur le lien) Pour acquérir le Tome 2 : https://www.amazon.fr/Eld%C3%A9ric-Livres-Mondes-Marie-Desvignes/dp/9997071158/ref=sr_1_1?dchild=1&keywords=elderic+et+le+livre+des+mondes+tome+2+marie+desvignes&link_code=qs&qid=1626630089&sourceid=Mozilla-search&sr=8-1 Pour acquérir le Tome 1 : https://www.amazon.fr/Eld%C3%A9ric-Livre-Mondes-Marie-Desvignes/dp/9997086449/ref=sr_1_2?dchild=1&qid=1626630358&refinements=p_27%3AMarie+Desvignes&s=books&sr=1-2&text=Marie+Desvignes TOME 1 :
la mer, la nuit
"Certaines nuits dont la douceur se prolonge, oui, cela aide à mourir de savoir qu'elles reviendont après nous sur la terre et la mer. Grande mer, toujours labourée, toujours vierge, ma religion avec la nuit ! Elle nous lave et nous rassasie dans ses sillons tériles, elle nous libère et nous tient debout." ((La mer... Lire la Suite →
Brume mentale
Le bleu des lointains dans les mots aussi, comme le sens rêvé dans la chose dite. » Yves Bonnefoy, Remarques sur l’horizon (in L’heure présente)
Couleurs secrètes
Du plus pâle au tranchant du plus sombre sans s’interrompre entre sang et pensée entre feuille pinceau étendue corps de liquide musique à jamais – Lorand Gaspar- Patmos et autres poèmes
Horizons
Ligne de là-bas et ligne de par ici, chacune à jeter l'écume de l'inconscient sous nos pas : phare qui étincelle de glisser à la crête de cette vague qui se gonfle comme une nuit, puis s'écroule puis à nouveau se soulève. Remarques sur l'horizon, in L'heure présente, Yves Bonnefoy, Poésie/Gallimard
Autour de la parité hommes/femmes
Autour de la parité hommes/femmes I-Genre et représentations Le 8 mars est la Journée internationale des Droits des Femmes, et le mois de mars tout entier est souvent l'occasion de multiplier les manifestations un peu partout dans le monde. La question de la parité, de l'égalité hommes/femmes était le thème de cette journée du 13... Lire la Suite →
Arbre
Découpé dans la blancheur du ciel, l'arbre frissonne. Sous la voûte céleste, tu as rejoint la flambée du soir entre tes doigts écartés, tendus dans le crépuscule. À contre-jour, dans l'étau des secondes, l'arbre est devant toi, antre obscur traversé d'ombres claires. Tout flotte autour, le feuillage maintenant bleui par la fin du jour, le... Lire la Suite →
"...Puis un autre nuage fut attrapé par la lumière et un autre et encore un autre, si bien que les vagues au-dessous étaient criblées de flèches de feu empennées qui parcouraient de leurs dards erratiques l'azur frémissant."Les vagues - Virginia Woolf
FICTIONS DU CORPS, François BON, Dessins de Philippe Cognée, Lecture de Jérémy Liron, Editions L’Atelier contemporain – 2016
Corps-objet ou corps-vécu, corps matière mais corps animé dérivant dans la ville ou immobiles, François Bon rêve le corps, ou plutôt les corps, et en grand lecteur de Kafka ou Michaux, nous propose une sorte de monde aux portes du nôtre dans Fiction du corps, magnifiquement illustré par Philippe Cognée, aux Editions L'Atelier contemporain. C'est... Lire la Suite →
J’ai visité ma vie poèmes traduits par Annie Salager et l’auteur Saleh Diab Editions Le Taillis pré – 2013
J'ai visité ma vie poèmes traduits par Annie Salager et l'auteur Saleh Diab Editions Le Taillis pré – 2013 Prix Thyde Monnier – SGDL -2013 C'est une poèsie narrative aux confins des drames amoureux que nous offre Saleh Diab dans cette anthologie de ses poèmes réunissant trois recueils lumineux. Une poésie amoureuse qui dit... Lire la Suite →
évanescence
Que vaudrait la douceur si elle n'était capable, tendre et ineffable de nous faire peur ? Elle surpasse tellement toute la violence que lorsqu'elle s'élance nul ne se défend. Rainer Maria Rilke Je ne peux me faire à la souffrance... ... Parfois le murmure se répand que nous sommes visités par des ombres transparentes. Qui... Lire la Suite →