Une partie entière de la ville semblait s’être enfoncée dans la terre, un désert de dunes fumantes s’était substitué aux beaux immeubles qu’elle connaissait si bien, et les maisons de son enfance s’étaient dissoutes dans une grisaille imprécise, dans un vide absurde. Il n’y avait plus un seul bâtiment debout, mais des collines grises où s’agitaient des ombres minuscules.
Le rire de l’ogre de Pierre Peju est un roman splendide où la guerre, l’amour, la brutalité du siècle croisent la réflexion sur l’art et le bonheur.
Ce dessin, réalisé hier, m’y a ramenée, reouvrant le livre au hasard ( toujours lui… ) je tombe sur ce passage.
Acrylique, 35×45
Ombres

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