Il y a une parole confiée au silence que l’ombre nous transmet. Une parole d’effacement qui est parole de tendresse. Peut-être pourrions-nous aussi parler de bonté . Lavis d’ombre sans que soit raturée cette lumineuse coulée qui la contient.Mais le plus proche de notre dénuement. Je crois à cette parole d’ombre. Elle n’est pas jeu de lumière ou de solitude mais ce que nous ne pouvons comprendre d’un dialogue qui se fait, qui se défait en nous. A chaque instant. Car nous ne pouvons comprendre que l’ombre. La brisure de l’éclat.
Le Bonjour et l’adieu. Pierre-Albert Jourdan
Acrylique et encre sur papier canson 75×55



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