Parois

Siddhartha ne bouge pas ; il attend, il réfléchit, il jeûne ; mais il passe à travers les choses du monde comme la pierre à travers l’eau, sans rien faire, sans bouger ; attiré par son but, il n’a qu’à se laisser aller, car dans son âme plus rien ne pénètre de ce qui pourrait l’en distraire.

Rien n’est l’oeuvre des démons, car il n’y a pas de démons. Chacun peut être magicien et atteindre son but, s’il sait réfléchir, s’il sait attendre, s’il sait jeûner.

Siddartha, Hermann Hesse

….

« En présence de cette humanité sentie plus que jamais comme éphémère, en présence même de ce monde animal et végétal dont nous accélérerons la perte, il semble que l’émotion et la dévotion de Caillois se refusent; il cherche une substance plus durable, un objet plus pur. Il le trouve dans le peuple des pierres : « le miroir obscur de l’obsidienne », écrit Marguerite Yourcenar à propos de L’écriture des pierres  » de Roger Caillois

Acrylique et encre, 55×65.

Il a même trouvé sa place, discrète, dans l’atelier, juste derrière la bibliothèque, près de la fenêtre 😀

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