Le soir venu, sous le ciel qui verdit et recule, la mer, si calme pourtant, s’apaise encore. De courtes vagues soufflent une buée d’écume sur la grève tiède. Les oiseaux de mer ont disparu. Il ne reste qu’un espace, offert au voyage immobile.
Certaines nuits dont la douceur se prolonge, oui cela aide à mourir de savoir qu’elles reviendront après nous sur la terre et la mer. Grande mer, toujours labourée, toujours vierge, ma religion de nuit.
J’ai toujours eu l’impression de vivre en haute mer, menacé, au cœur d’un bonheur royal.
La mer au plus près, A. Camus
Acrylique et encre sur toile 30×80
Grande mer

Est-ce moi qui comprend mal le post ou l’œuvre mentionnée ne doit-elle pas paraître? Au plaisir, Marie! 💙
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oh merci Vève !!! c’est une erreur en effet, le tableau n’apparaissait pas, c’est corrigé, merci de ton passage et de ta poésie ❤
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✨❣️
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