J’ai démarré ma résidence d’écriture à Port de Bouc, organisée par la médiathèque Boris Vian et Jean Luc Albert ce mercredi 1er juin jusqu’au 12 juin.
Ce même jour démarre l’Expo de mes Encres et Acrylique Marines intitulée Vents salés cousus de bleu ( titre emprunté à Pierre-Albert Jourdan) dans le cadre du Festival Grands Larges qui chaque année propose un très grand choix de rencontres musicales, cinématographiques, et littéraires.

La Prophétie
Hier soir, dans le cadre du Festival, le cinéma le Méliès, Emmanuel Vigne et toute son équipe de bénévoles ont proposé un ciné-concert sur les images du film documentaire de Coppola : Koyaanisqatsi.
Initialement ce film documentaire est illustré musicalement par le magistral Philip Glass. Pour la circonstance, c’est un groupe de rock alternatif belge très très talentueux « We stood like kings » qui nous a emportés avec beaucoup d’émotions.
On peut écouter l’intégralité du concert issu de l’album USA 82 sur Youtube.

Le groupe We stood like kings :Colin Delloye à la basse, Judith Hoorens au piano, Philip Bolten à la guitare, Mathieu Waterkeyn à la batterie,écoutez We stood like kings ! Moi j’aime beaucoup !
Sur Dailymotion bande annonce du film Koyaanisqatsi (Coppola)
Pour rappel :
Koyaanisqatsi
Le plus beau film de tous les temps !
Koyaanisqatsi est un film réalisé par Godfrey Reggio en 1983, musique de Philip Glass, images de Ron Fricke, produit par Francis Ford Coppola.
Une force de ces films vient du fait que l’usage du verbe en a été écarté délibérément; le réalisateur confesse avoir même voulu ne pas lui donner de titre; cela n’étant pas possible pour des raisons légales, il opta pour un titre culturelement neutre formé de deux mots de la langue des indiens Hopis. Restent les images, spectaculaires et très novatrices, et la musique de Philip Glass, étudiée pour les accompagner et en renforcer l’effet dramatique.
Le film ne raconte pas d’histoire, pas plus qu’il ne constitue un documentaire à proprement parler. Il propose simplement des images où l’on joue sur les échelles d’espace et de temps pour montrer au spectateur le monde où il vit sous un angle différent, et l’inviter lui-même à conclure dans le sens qu’il jugera bon. On peut considérer ce film par moments comme une description enthousiaste de la technologie, parfois au contraire comme une vive critique de celle-ci. Le réalisateur admet avoir voulu montrer ce qu’il nomme la beauté de la bête (allusion sans doute ( ? ) à celle de l’Apocalypse)
Une chose ne fait pas de doute à la vue du film : la technologie qui, il y a peu (du temps des Hopis, par exemple) n’était qu’utilitaire, est maintenant omniprésente et se développe selon sa logique propre. Une image impressionnante d’une ville vue du ciel à différentes échelles se termine par la photographie des circuits d’un microprocesseur; l’image est claire : la population humaine a à peu près autant de liberté quand elle est prise dans son ensemble que les électrons de faire ce qu’il veulent dans un microprocesseur. Même si l’individu reste libre, son ensemble, lui, ne l’est plus totalement et n’est pas programmé pour l’être
Texte pris sur Dailymotion, bande annonce du film produit par Coppola – musique Philip Glass
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