Parfois -le plus souvent le soir – la lumière rayonne de partout. Alors je cherche à la voir, sans rien fixer. Je peux garder dans mon regard les grandes masses colorées qui émanent du paysage, du ciel, d’un mur, mais sans encore trouver leur harmonie. Tout à coup la lumière apparaît, comme un accord très précis, fugitif, entre ces masses colorées. C’est une lumière non focalisée, libre de la forme et du mouvement.Lentement la lumière se confond avec les formes. Suivre sa descente dans la matière, l’accompagner, la retrouver, comme une chaleur intime… C’est cela la peinture pour moi.
(10-80) Couleur-lumière, Je suis ce que je vois, Notes sur la peinture et le dessin, 1975-2015- Alexandre Hollan
Encres (ma première vague à l’encre, et en grand format)
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