Le chemin en transparence

« La douceur mauve et grise, la douceur bleutée, pierre à peine éteinte, vive encore et chaude, présence têtue dans le calme. Rondeur des terres qui s’étirent sans fin et se gonflent, où passent des ombres, où éclatent quelques soleils brefs. » (« Le chemin en transparence »p 150)

[…]

« Paysage levé avec la pie qui se balance au sommet du cyprès, toutes ces aubes n’ont qu’une seule voix, paisible. On n’entend pas le tic-tac manipulateur. Cette brume sur le fin clocher là-bas comme une aiguille : c’est la pluie qui s’annonce. Que conclure ? Pas de conclusion ! Le vent qui s’est levé peu à peu délivre la lumière. Il n’y a que ce baume de douceur, ce ton d’iris, cette rose, ce vieux gris, cette trace givrée de l’escargot sur la pierre. »

[…]

Deuxième volet, La marche, p.114Extraits tirés du Bonjour et l’Adieu de Pierre-Albert Jourdan , Ed Mercure de France

Aquarelle, 32×42

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