La cinquième dimension
Selon la pensée chinoise, et surtout celle des taoïstes, ce qui garantit d’abord la communion entre l’homme et l’univers, c’est que l’homme est un être non seulement de chair et de sang mais aussi de souffles et d’esprits et outre, il possède le Vide.
A travers les quatre niveaux observés : Pinceau-Encre – Yin/Yang – Montagne-Eau – Homme/Ciel) il y a un mouvement en spirale, un mouvement qui tourne sur soi et s’ouvre à l’infini. Dans le dernier niveau, Homme/Ciel , il ya recherche d’une symbiose du Temps et de l’Espace, et par-delà de l’homme et de l’univers.
« Le tableau est sur le papier certes; il y a ce qui est hors du papier que l’invisible prolonge et purifie. » Cheng Hsieh
Et le retour c’est le tableau achevé.
notes de lecture sur Vide et Plein (le langage pictural chinois) François Cheng
****
La peinture est un langage et le peintre tient sa pensée au bout de son pinceau. Picasso l’a exprimé ainsi : « Je ne dis pas tout, mais je peins tout ».
« Le Traité des couleurs » de Goethe ou « De la loi du contraste simultané des couleurs » du chimiste Chevrel ont bouleversé des peintres comme Turner ou Van Gogh. Se référer aux lettres de Grégoire Le Grand ou St Jean Damascène n’est pas seulement utile sur le plan historique, ils évoquent la capacité de la peinture à rendre présent et visible l’invisible, représente le mystère.
Ces traités révèlent que, comme la poésie, la peinture a la capacité de représenter tout ce que l’imagination peut engendrer ( Ut pictura poésis)
Notes de lecture à partir de Les Grands Traités de peinture
Lavis (carnets_56)

Votre commentaire