Il n’y a aucune raison d’occuper les espaces vides.
Les espaces vides sont plus nécessaires
que les espaces pleins.
La vacuité fonde les choses
et allège l’être
lorsqu’elle mesure les mondes.
Le vide, en outre, nous appelle,
même si nous ne savons pas répondre à l’appel.
No hay por qué ocupar los espacios vacios.
Los espacios vacios son más nécesarios
que los espacios llenos.
La vacuidad funda las cosas
y aligera el ser
mientras mide los mundos.
Además, lo vacío nos llama,
aunque no sepamos responder al llamado.
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Tracer une circonférence
et s’y introduire.
De là il peut être possible
de voir toutes les choses
à la même distance.
Trazar una circunferencia
e introducirse en ella.
Tal vez se pueda desdevalli
ver todas las cosas
a la misma distancia.
Quatorzième poésie verticale, Roberto Juarroz, edition bilingue, José Corti, trad. Silvia Baron Supervielle
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