
merci infiniment à Marilyse Leroux
« Haut coeur de pierre » de Marie-Josée Desvignes (éditions Unicités), « six chants d’amour » comme « une traversée, de l’absence d’amour ou sa perte à sa consolation ou sa renaissance, de la mort à la vie. » Un recueil ardent (l’auteur est une fille de l’Etna), entre crêtes et creux de vagues, illuminé d’éclats, comme des scintillements sur la mer, des éblouissements, dont ce point d’orgue final : » C’est ainsi que les hommes dorment dans le coeur nu des femmes. » (Le recueil est accompagné des oeuvres de l’auteur : une autre immersion.)
Plaintes dérisoires
plaies suintantes
s’offrent au jour indécis ;
la langue s’égare,
amère dans le vent,
portée par la brume au-dessus des mers,
elle accueille
l’alchimie des terres brûlées
aspire le silence, épouse ses ténèbres.
(page 24)

Votre commentaire