Aube 1

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Acrylique A4

 

« On marche, on se rapproche, on s’arrête. Personne toujours. Nul qui ouvre la porte des forêts. Tout a-t-il cessé de vivre ? Alors, il apparaît qu’il n’est pas un de ces roseaux qui ne bouge. Un chuchotement rapide passe de l’un à  l’autre, un peu plus haut que le sol; au-dessus, des cris épars d’oiseaux que l’on devine, que l’on perd de vue. Entre le ciel et ses reflets. Rien que l’espace, presque immobile, et au milieu ce murmure, éternel. »

Prose au serpent, in Paysages avec figures absentes, Ph. Jaccottet, Poésie/Gallimard

 

 

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