La nuit tombe vite en ces jours brumeux de décembre, et mes taches d’encre deviennent paysages se superposant à l’humeur mélancolique, taches se scindant en contours imprévisibles mais plus heureux puisque le résultat, me semble-t-il, est finalement plus léger que le ressenti de départ.
« Je serai ce bruit montant du fond de la vallée », Gil Jouanard, Neuf mouvements pour solitude obstinée (in L’envergure du monde)
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